La directive sur les rapports de durabilité des entreprises (CSRD) vise à améliorer la transparence des rapports de durabilité des entreprises dans l'Union européenne.
Ce guide présente la chronologie de l'élaboration de la directive, ses principales caractéristiques et son importance pour l'amélioration de la transparence et de la responsabilité des entreprises en matière environnementale, sociale et de gouvernance (ESG).
Conformément à l'ambition de l'UE d'atteindre un statut net zéro d'ici 2050, la Commission européenne reconnaît la nécessité d'orienter les investissements privés vers des projets durables sur le plan environnemental.
L'accès à des informations de qualité, crédibles et complètes sur leurs cibles d'investissement, y compris leurs pratiques environnementales, leurs responsabilités sociales et leurs structures de gouvernance, est essentiel pour les investisseurs.
La directive sur les rapports de durabilité des entreprises (CSRD) est un instrument législatif essentiel pour faciliter le passage à une société plus durable tout en comblant les lacunes existantes en matière de rapports sur le développement durable.
Cette directive s'ajoute à deux autres règlements clés ayant des objectifs similaires : le règlement sur la divulgation en matière de finance durable (SFDR) et le règlement européen sur la taxonomie.
En outre, la directive sur les rapports non financiers devrait améliorer et remplacer la directive sur les rapports non financiers (NFRD), en élargissant le champ d'application des informations sur le développement durable.
Avant 1996-1997, quelques entreprises et organismes industriels rendaient compte volontairement de leur impact environnemental et social. Avec le lancement de la la Global Reporting Initiative (GRI) en 1997, les rapports structurés sur le développement durable ont commencé à prendre de l'importance.
La Commission européenne propose une directive visant à améliorer la transparence des rapports sur le développement durable, ce qui conduira à l'approbation du NFRD par le Parlement européen.
Publication officielle du CNRD au Journal officiel de l'Union européenne (JOUE).
La NFRD est transposée en droit national par les États membres de l'UE, et les entreprises commencent à rendre compte de diverses informations non financières.
La Commission européenne mène une consultation sur la NFRD, qui aboutit à l'approbation d'une version révisée et élargie, connue sous le nom de directive sur les rapports de durabilité des entreprises (CSRD).
Le CSRD a été officiellement publié au Journal officiel de l'Union européenne (JOUE), et les États membres de l'UE ont disposé d'un délai de 18 mois pour intégrer la directive dans leurs législations respectives. L'EFRAG a lancé une consultation publique sur le projet de rapport européen sur le développement durable (ESRS).
Le CSRD est officiellement entré en vigueur en janvier. Le premier ensemble de normes européennes d'information sur le développement durable (ESRS) a été adopté en tant qu'acte délégué par la Commission européenne en juillet, avec une adoption finale en octobre.
Les entreprises doivent adhérer à l'ESRS, fournir l'assurance d'une tierce partie pour les informations sur le développement durable et publier ces informations dans un format numérique (XHTML) dans le cadre de leur rapport de gestion.
Le CSRD s'adresse principalement aux grandes entreprises de l'UE, qu'il s'agisse de sociétés cotées en bourse ou de filiales européennes de sociétés basées en dehors de l'UE, remplissant au moins deux des conditions suivantes : avoir plus de 250 employés, un chiffre d'affaires supérieur à 40 millions d'euros, ou posséder un actif total supérieur à 20 millions d'euros. On s'attend à ce qu'environ 50 000 entreprises de l'UE soient concernées.
Pour en savoir plus sur les exigences du CSRD et le processus de conformité, cliquez ici.
Le CSRD sera mis en œuvre par étapes, en fonction de la taille de l'entreprise et d'autres critères :
S'applique aux grandes entreprises de plus de 500 employés déjà soumises au NFRD, les obligeant à commencer à produire des rapports alignés sur les lignes directrices du CSRD à partir de l'année fiscale 2024, avec des rapports à produire en 2025.
Inclut les grandes entreprises qui remplissent au moins deux des trois exigences spécifiéesqui n'étaient pas soumises auparavant au NFRD.
Elles doivent commencer à produire des rapports en 2025 pour les périodes financières commençant le 1er janvier 2024 ou après cette date.
Ils doivent commencer à produire des rapports en 2026 pour les exercices commençant à partir du 1er janvier 2025.
Ils doivent commencer à présenter leurs rapports entre 2027 et 2029 au plus tard, pour les exercices financiers commençant le 1er janvier 2026 ou après cette date.
Ils sont tenus de faire rapport à partir de 2029 pour les exercices commençant à partir du 1er janvier 2028.
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Le CSRD représente une avancée majeure dans le domaine des rapports sur le développement durable des entreprises.
Il vise à systématiser les rapports sur le développement durable dans l'ensemble de l'UE, en garantissant des informations cohérentes, fiables et facilement compréhensibles pour toutes les parties prenantes.
D'ici à la publication de la première série de rapports conformes à la directive CSRD, celle-ci devrait avoir permis d'améliorer la comparabilité et l'étalonnage des performances entre les secteurs et les zones géographiques.
Cela permettra aux investisseurs, aux régulateurs et aux consommateurs de prendre des décisions plus éclairées, car ils auront accès à des informations plus transparentes et plus complètes sur les performances des entreprises en matière d'ESG.
À l'avenir, le CSRD pourrait servir de modèle à d'autres régions et contribuer à l'élaboration de normes mondiales en matière de rapports sur le développement durable. L'UE, en tant que chef de file dans ce domaine, pourrait influencer les pratiques dans le monde entier et encourager une évolution globale vers des pratiques commerciales plus responsables et plus durables.
L'impact de la directive sur l'information des entreprises, l'engagement des parties prenantes et la responsabilité globale des entreprises est appelé à être profond. Elle devrait établir une nouvelle norme en matière de transparence et de responsabilité dans le monde des affaires.
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La directive sur les rapports de durabilité des entreprises (CSRD) est officiellement entrée en vigueur le 5 janvier 2023. Plus tard, le 31 juillet 2023, les normes européennes d'information sur le développement durable (ESRS) ont été adoptées par la Commission européenne. Élaborées par le Groupe consultatif pour l'information financière en Europe (EFRAG), ces normes visent à fournir des orientations supplémentaires pour se conformer à la CSRD. A partir du 1er janvier 2024, la première phase du règlement sera déployée pour les grandes entreprises de plus de 500 salariés déjà soumises au NFRD.
Oui, la directive sur les rapports d'entreprise sur le développement durable (CSRD) remplace la directive sur les rapports non financiers (NFRD). Ce changement fait partie de la stratégie de l'Union européenne visant à améliorer la qualité et la portée des rapports sur le développement durable, améliorant ainsi la transparence et la responsabilité des entreprises en ce qui concerne leur impact social et environnemental.
Oui, la directive sur les rapports de durabilité des entreprises (CSRD) exigera des entreprises qu'elles fassent auditer leurs rapports de durabilité par une tierce partie. Cet audit garantira que les informations communiquées sur les questions environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) sont exactes et fiables, ce qui renforcera la crédibilité et la comparabilité des informations sur le développement durable dans l'ensemble de l'Union européenne.
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